CORELLI’S LEGACY

Corelli’s Legacy
Musica Antiqua Roma
Riccardo Minasi

“ICMA” (International classical music awards)

“Supersonic award” for the recording “Corelli’s Legacy”

“Nettement moins connu qu’ un Stradivarius ou un Amati le luthier David Tecchler, né en 1666 à Salzbourg et mort à Rome après 1747, est considéré comme l’un des pionniers de la lutherie romaine. Il a laissé quelques instruments d’une tres grande valeur dont deux ont été joués pour cet enregistrement : un violon de 1730 et un violoncelle de 1705 : Dès les premières  notes, l’on est conquis par le lyrisme du violon qui, littéralement, chante d’une très belle voix tout le préludio Largo de la Sonata op 5 n°9 de Corelli. Riccardo Minasi le manie avec une telle maîtrise qu’il le transforme en une véritable personnalité vivante à laquelle il ne semble plus manquer que la parole. Ce ‘bel canto’ se retrouve d’ailleurs dans tous les mouvements lents alors que les mouvements animés font ressortir la verve, la capacité articulatoire de l’instrument qui déclame chaque phrase, chaque mot et chaque syllabe dans un discours parfaitement cohérent, intelligent et d’une sensibilité à fleur de peau. Pour soutenir un tel orateur, il faut bien des partenaires organologiques équivalents, en l’occurrence le violoncelle de Tecchler et surtout l’orgue de Giorgio Carli, facteur établi à Pescantina( Verone). Face à la volubilité du violon, le violoncelle a quelque peine a faire entendre sa voix. Sa présence, très discrète sert essentiellement à colorer le continuo alors qu’il ne s’aventure que très rarement au premier plan pour faire entendre sa sonorité très chaude et chatoyante, surtout dans l’aiguë ou dans des moments où la basse devient plus mobile et lorsque s’installe un véritable discours entre le soliste et la basse : Marco Ceccato démontre à ces moments là une même virtuosité, un même sens du phrasé et une même musicalité que son collègue Riccardo Minasi. Le rôle de Giulia Nuti à l’orgue est évidemment essentiel. Cet orgue, omniprésent et déjà presque un peu trop fort, domine de larges plages et offre au soliste un tapis sonore d’une forte densité sur lequel ce dernier peut évoluer en toute quiétude.”

“Early Music Review” – Brian Clark

“[…] Riccardo Minasi is a fine violinist, agile in the quicker movements, lyrical in the more reserved ones. He never pushes his instrument, or his interpretation and ornamentation too far […] This is definitely an important disc, and anyone interested in the repertoire should clearly have it in their library.”
“Gramophone” – Lindsay Kemp

“You may not yet have heard of Riccardo Minasi and there’s a pretty good chance you won’t have heard of most of the composers on this disc. If you are the slightest bit interested in the Baroque fiddle, however, you will be wanting to make all their acquaintances at the earliest opportunity, because this examination of the large but shapely footprint left by Corelli’s Op.5 violin sonatas is a treat both for its playing and for its music. […] When he does, it is with a freewheeling aloquence and vigour that confirms what hitherto seems to have been a bit of a well-kept secret: that he is one of the most exciting and engaging Baroque violinists in the business. Bold, expressive and welcoming of vibrato, his playing may strike some as a little fidgety, but no one could deny its mercurial brilliance or its clean-lined and vibrant singing tone.

With a sweetly spacious acoustic that yet allows the excellent continuo team focus and substance, and an informative booklet-note, this is top-league stuff.”

(5 stars of Amadeus for the recording Corelli’s Legacy)

“Amadeus” – Nicoletta Sguben

“…Questa bella interpretazione testimonia l’evoluzione del modello [della sonata per violino e basso continuo] e lo fa con classe: a partire da un basso continuo che più che accompagnare dialoga con l’arco solista […] e poi c’è la bravura del violinista Riccardo Minasi che entra nel merito dell’oratoria post-corelliana con suoni tersi ma dinamicamente sfaccettati, ritmiche mosse anche all’interno di note di eguale valore e cesure, “respiri” propri della retorica del tempo. Per non dire della sapiente ornamentazione che da sola vale l’ascolto e l’applauso.”

  • Release Date : 8/02/2011

  • Label : Passacaille